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L’exigence d’un certificat est une mesure disproportionnée. D’une part, il n’est pas prouvé qu’elle entraîne une diminution des hospitalisations, et d’autre part, elle menace les chiffres d’affaires et donc de nombreux emplois. Tant que l’obligation de cer­ti­fi­cat existe, les tests doivent rester gra­tuits. Sinon, une partie de la population sera systématiquement exclue et l’économie continuera à perdre du chiffre d’affaires. L’Union suisse des arts et métiers usam demande au Con­seil fédéral d’introduire un scénario de sortie contraignant pour supprimer progressivement l’obligation de cer­ti­ficat et revenir à la normalité.

24 septembre 2021 | 16h56

Il n’y a pas de corrélation empirique entre le certificat obligatoire et la réduction du nombre d’hospitalisations, comme le confirment des expériences à l’étranger. De plus, les chiffres de l’Office fédéral de la santé publique montrent que très peu de contaminations se produisent dans les restaurants, les salles de sport ou sur le lieu de travail. Pour la plus grande organisation faî-tière de l’économie suisse, l’obligation de certificat est donc disproportionnée et doit être suppri-mée immédiatement. L’usam demande au Conseil fédéral de présenter un scénario contraignant pour la sortie des mesures actuellement en vigueur. Les tests, comme le traçage des contacts et la vaccination, font partie intégrante de la logique de protection ciblée prévue par la loi COVID-19. L’accès aux tests doit rester aussi libre que possible et accessibles sur tout le territoire. L’usam continue donc à plaider pour des tests gratuits.

Informations complémentaires

Fabio Regazzi
Fabio Regazzi

Président, Conseiller aux États Le Centre/TI

Documents à télécharger

20210924_mm_covid-19_br_fr.pdf
Communiqué de presse «L’usam refuse l’obligation de certificat et demande un scénario de sortie contraignant»