Premièrement, les rĂ©glementaÂtions pèsent davantage sur les PME que sur les grandes entreprises, mieux Ă mĂŞme de faire face Ă des rĂ©glemenÂtaÂtions complexes grâce Ă leurs avantages en termes d’échelle et de capacitĂ©.
Deuxièmement, les grandes entreprises perçoivent souvent les réglementations de manière plus positive, voire prennent elles-mêmes l’initiative de nouvelles réglementations ou concluent des alliances avec des ONG. Un exemple en est la demande formulée par un grand groupe suisse et une ONG en faveur de l’adoption du règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts.
Troisièmement, les réglementations affectent aussi de manière indirecte les PME, même lorsqu’elles visent exclusivement les grandes entreprises. Selon une étude d’Avenir Suisse sur les obligations de reporting imposées aux grandes entreprises, 70% des PME en supportent les coûts supplémentaires.
Dans ce contexte, il est impératif de mettre en place un frein aux coûts de la réglementation imposés aux PME. Objectif: les lois fédérales et les traités internationaux doivent répondre à des exigences accrues dans le processus législatif, car ils entraînent des coûts supplémentaires considérables pour les PME.
MĂ©canisme Ă mettre en place: de nouveaux actes ne doivent ĂŞtre adoptĂ©s que s’ils obtiennent une majoritĂ© qualifiĂ©e au Parlement ou si des dispositions existantes sont supprimĂ©es dans la mĂŞme mesure. La compensation est considĂ©rĂ©e comme atteinte lorsque l’allègement pour les PME corresÂpond au moins Ă la charge supplĂ©mentaire induite.
Il faut un frein aux coûts de la réglementation imposés aux PME ainsi qu’un organe de contrôle indépendant