La crise du COVID-19 a lourdement frappé les PME helvétiques. Plus grande organisation faîtière de l’économie suisse, l’Union suisse des arts et métiers usam représente plus de 230 associations et quelque 500 000 PME, soit 99,8% des entreprises de notre pays. Pour lutter contre les conséquences négatives de la crise, l’usam a développé un programme en trois étapes devant permettre aux PME de revenir à la normale et de se voir offrir de nouvelles perspectives. Ces trois étapes sont les suivantes:

• «Smart restart»: une sortie intelligente de la crise basée sur les plans de protection des organisations de branche
• «Programme d’action»: des mesures favorisant un retour à la normale aussi rapide que possible pour l’économie et la population, en fonction de la situation sanitaire. Le programme de bonne gouvernance économique doit renforcer les conditions de concurrence et mise sur la liberté entrepreneuriale.
• «Revitalisation du marché intérieur»: un programme de revitalisation et de positionnement fondé sur des impôts modérés, une politique budgétaire responsable, un marché du travail flexible, l’introduction d’un frein aux coûts de la réglementation et la liberté entrepreneuriale.

En tant que plus grande organisation faîtière de l’économie suisse, l’usam exige en particulier la mise en œuvre des mesures suivantes:

• mener une politique budgétaire responsable et modérer la charge fiscale;
• adapter le marché du travail flexible aux besoins d’une société de services moderne et garantir le financement des assurances sociales à long terme;
• positionner la Suisse comme un pays leader en matière de recherche et de développement et positionner la formation – en particulier la formation professionnelle – comme sa composante essentielle;
• introduire un frein aux coûts de la réglementation visant à réduire les coûts réglementaires actuels et futurs;
• renforcer la liberté entrepreneuriale afin que les entreprises puissent exploiter leur potentiel et saisir les chances offertes par la mondialisation et la numérisation.