Communiqués de presse

Le Conseil fédéral a adopté aujourd'hui le message sur la révision de la loi sur les télécommunications. En matière de communication, les réseaux, comme les prestations, font l'objet d'une abondante réglementation. Ceci met en péril la bonne desserte de la Suisse de même que la compétitivité des entreprises du secteur des télécommunications. L'Union suisse des arts et métiers exige une simplification notable du projet.

La nouvelle réforme fiscale des entreprises n’est pas équilibrée. C’est un deal entre les multinationales et la gauche. Le Conseil fédéral a donc décidé de faire passer à la caisse les PME. L’augmentation de l’imposition partielle des dividendes, l’augmentation des allocations familiales et l’introduction d’une patent box sans possibilité d’intégrer les logiciels sont les principales mesures qui font la différence entre la RIE III et le nouveau paquet de réforme fiscale. Le cumul de tous ces effets n’est pas envisageable pour les PME!

Les grandes lignes proposées par le Conseil fédéral pour la mise en œuvre de l’obligation de communiquer les postes vacants ne sont pas favorables aux employeurs. Le seuil de 5% de taux de chômage sur lequel se fonde l’obligation est trop bas. La longueur d’avance d’une durée de 5 jours donnée au service public de l’emploi est trop longue. L’usam a pris position sur les grandes lignes de la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse (IIM) dans le cadre de la procédure de consultation.

De vraies réformes touchant l'AVS et les caisses de pensions sont considérées par toutes les générations comme plus importantes que des financements purement additionnels via la TVA. C'est ce qui ressort d'une étude de l'Université de Constance portant sur l'attitude de trois générations à l'égard de la réforme de la prévoyance vieillesse 2020. Cette étude, mandatée par l'YPA (Young Professionals Association), a été présentée aujourd'hui. Toutes les générations ont en commun de considérer que la réforme actuelle de l'AVS ne règle aucun des problèmes financiers à long terme touchant la prévoyance vieillesse en Suisse. Les résultats de l'étude montrent bien que l'opposition à la pseudo-réforme de l'AVS va croissant non seulement chez les jeunes, mais même dans les volées des années à forte natalité.

Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui le budget 2018. Celui-ci prévoit des millions de francs d’économies dans le domaine des EPF. De tels messages laissent d’ores et déjà prévoir des votes de protestation, en particulier aussi dans le camp de la gauche. Or, en tant que partisan de la réforme de l’AVS, ce même camp expose les EPF à des coupes plus importantes encore. Si cette réforme est adoptée, la Confédération devra en effet injecter à court terme plus de 600 millions de francs supplémentaires par an dans l’AVS, ce qui rendra d’autres coupes inévitables, spécialement dans la formation. Les agriculteurs risquent eux aussi d’être soumis à des programmes d’économie.

Alors que le Conseil fédéral s’était prononcé contre l’initiative populaire de l’ASLOCA «Davantage de logements abordables», il entend aujourd’hui augmenter la dotation du fonds de roulement destiné à des prêts en faveur de la construction de logements d’utilité publique. L’Union suisse des arts et métiers usam rejette l’initiative populaire qui porte atteinte à la garantie de la propriété privée ainsi que cet arrêté proposant des subventions étatiques infondées et superflues.

Aux XVe et XVIe siècles, les citoyens protestaient contre les injustices des autorités en plantant des clous dans des masques de bois. C’est à ce symbole – le jeu de la mazze – que l’Alliance des générations «NON à la réforme injuste de l’AVS» a décidé de recourir aujourd’hui dans le cadre de la journée d’action organisée sur la Place fédérale, où les Jeunes PLR offrent en outre de la barbe à papa aux passants. Cette action marque le lancement du «calendrier des injustices AVS»: à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 24 septembre prochain, celui-ci dénoncera chaque jour sur Facebook une nouvelle injustice de la pseudo-réforme de l’AVS.

Déguisées et anonymes, sept personnalités politiques de niveau national, dont l’ancien conseil-ler national UDC Toni Bortoluzzi (dans le rôle du vieux retraité), la présidente des femmes PLR Doris Fiala (une jeune femme terrifiée) et la conseillère nationale UDC Nadja Pieren (une touriste), forment une troupe de théâtre de rue qui interprète des saynètes dans le but de combattre la pseudo-réforme de l’AVS. Cet été, les vidéos de leurs performances ont obtenu plusieurss centaines de millierss de vues sur les réseaux sociaux. Nous savons aujourd’hui quelles personnalités politiques se cachent derrière ces personnages théâtraux.

Une personne de 35 ans ayant un revenu annuel brut de 80'000 francs devra s’acquitter de 895 francs supplémentaires par an. Et la réforme coûtera également 655 supplémentaires à son employeur. Sur le site www.calculateur-avs.ch, chaque personne peut désormais calculer, enindiquant son âge et son salaire annuel brut, les coûts qu’engendrera pour elle la réforme injuste de l’AVS. Mais ce n’est que le début. Au lieu d’assainir les finances, le projet actuel augmente les coûts. En 2030 déjà, l’AVS présentera un nouveau trou de 6 milliards de francs et les rentes seront plus en péril que jamais. D’un point de vue financier, la réforme de l’AVS ouvre un puits sans fond.

Par la mise en place d’un plan d’action pour le numérique, le Conseil fédéral entend notamment renforcer la formation et la recherche et promouvoir la coopération entre la Confédération et les cantons. Malgré tous ces efforts de promotion d'activités publiques et semi-publiques, les principaux responsables de la numérisation dans l'économie, à savoir les entreprises elles-mêmes, risquent d'être laissées pour compte. L'usam jugera le plan d'action à l'aune de son efficacité concrète en termes d'intégration des organisations du monde du travail, lesquelles doivent être impliquées d'entrée de jeu.