L’usam salue la volonté du Conseil fédéral de renforcer les marges de manœuvre cantonales et de renoncer à une réglementation excessive. «Les feux d’artifice font partie intégrante de notre culture festive. Les réglementations cantonales existantes suffisent à prévenir les abus – des restrictions supplémentaires au niveau fédéral seraient disproportionnées», souligne Urs Furrer, directeur de l’usam. L’organisation soutient la position du Conseil fédéral selon laquelle les autorités locales sont les mieux placées pour gérer les feux d’artifice, qu’il s’agisse du Nouvel An, du 1er août ou d’événements régionaux.
Des solutions locales plutôt que des interdictions générales
L’usam rejette à la fois les interdictions générales de l’initiative populaire et les nouvelles obligations d’autorisation prévues par le contre-projet indirect. «Nous n’avons pas besoin de nouveaux obstacles pour les PME et les particuliers, mais de plus de confiance dans la responsabilité individuelle et les réglementations cantonales éprouvées», déclare Urs Furrer. L’organisation plaide pour des solutions pragmatiques qui concilient sécurité et tradition.
Exigences de l’usam: pragmatisme plutôt que bureaucratie
L'usam défend une approche équilibrée. Les autorités locales doivent conserver la responsabilité, car elles connaissent mieux que quiconque les zones à risque et peuvent intervenir de manière ciblée, par exemple en cas de sécheresse ou à proximité d’hôpitaux et d’élevages. Les campagnes de sensibilisation aux risques pour la sécurité et l’environnement doivent être conçues de manière pratique, par exemple via des bulletins communaux, les réseaux sociaux ou des affiches. Au lieu d’interdictions générales, seules les manipulations dangereuses ou irrespectueuses doivent être sanctionnées, afin de concilier tradition et sécurité.