Communiqués de presse

L’annonce du président américain d’imposer des droits de douane de 31% sur les exportations suisses semble incompréhensible. L’Union suisse des arts et métiers usam estime que se lamenter ne sert à rien, mais qu’il incombe maintenant aux responsables politiques et à l’administration de faire enfin leurs devoirs et de réduire au minimum les dommages économiques prévisibles.

Si la Suisse veut atteindre l’objectif de neutralité carbone tout en garantissant un haut niveau de sécurité d’appro­vi­sionne­ment en énergie à un coût éco­no­mi­quement supportable, elle doit pouvoir recourir à toutes les tech­no­logies disponibles. Les interdictions idéologiques nuisent à la société, à l’économie et, en fin de compte, à l’objectif climatique de la Suisse. L’Union suisse des arts et métiers usam soutient dès lors le contre-projet indirect du Conseil fédéral à l’initiative populaire «De l’électricité pour tous en tout temps (Stop au blackout)».

Une alliance de 29 associations éco­no­miques salue la décision de la CER-N, pour laquelle les salaires minimaux négociés par les partenaires sociaux doivent primer sur les salaires mini­maux cantonaux. Les interventions cantonales et communales unilatérales mettent en danger l’avenir des conventions collectives de travail.

L’Union suisse des arts et métiers usam rejette la proposition du Conseil fé­dé­ral sur la protection contre le licen­cie­ment, mais elle soutient la stabilisation du nombre de conventions collectives de travail déclarées de force obligatoire (CCT), tout en renforçant la protection juridique des entreprises et des branches.

Une extension du rapport sur le déve­loppe­ment durable coûterait environ un milliard de francs aux entreprises suisses. Un coup d’arrêt, comme le propose aujourd’hui le Conseil fédéral, ne suffit pas ici: l’usam exige que le Conseil fédéral renonce définitivement à ce projet. Et ce d’autant plus que même l’UE a récemment reconnu que la bureaucratie liée au développement durable et ses coûts ont pris des pro­por­tions inacceptables. Le droit existant doit être examiné afin de trouver des possibilités d’allègement.

L’Union suisse des arts et métiers usam salue la décision du Conseil fédéral de réduire les taux d’intérêt des crédits Covid à 0,25% pour les montants jusqu’à 500'000 francs et à 0,75% pour les montants supérieurs. Cette adap­ta­tion, attendue depuis longtemps, au taux directeur actuel de la BNS apporte un allègement urgent et nécessaire aux PME.

L’Union suisse des arts et métiers usam demande que le transport par wagons complets isolés s’autofinance le plus rapidement possible et que l’on com­men­ce pour ce faire par restructurer CFF Cargo. Avec pour objectif qu’il ne soit à l’avenir plus nécessaire de lui octroyer des subventions.

Un traitement équitable des PME plutôt que des profits indus à leurs dépens: l’Union suisse des arts et métiers usam exige une baisse immédiate des taux d’intérêt des crédits COVID-19, alignés sur le taux directeur actuel de la Banque nationale suisse (BNS). Il est impératif d’alléger la charge des PME – qui ne doivent pas, une fois de plus, payer l’addition.

L’Union suisse des arts et métiers usam s’oppose fermement à tout durcisse­ment de l’analyse de l’égalité salariale. Et elle s’oppose à ce que les employ­eurs soient soupçonnés de tous les maux: il n’est pas question d’une discrimination salariale systématique.

Il est urgent de moderniser le fret ferroviaire. Cependant, les objectifs de transfert visés actuellement sont difficilement réalisables. Un transfert plus important vers le rail à l’échelle nationale impliquerait des inves­tisse­ments ferroviaires de 28 milliards de francs au moins à la charge des con­tri­bu­ables et une perte de pouvoir d’achat pour les consommateurs. L’ASTAG, l’Union suisse des arts et métiers et economiesuisse soutiennent une rectification des objectifs. Le rail et la route doivent fonctionner main dans la main – pour des transports avan­ta­geux, sûrs et propres.