Communiqués de presse

Le Conseil des États a décidé que l’au­to­rité de la concurrence devra désor­mais également tenir compte d’aspects quantitatifs dans l’évaluation des accords. Par ailleurs, les estimations des coûts liés aux propositions de nouvelles réglementations ne seront plus effectuées par les offices fédéraux eux-mêmes désireux de réglementer, mais de manière indépendante. Ces deux décisions renforcent la sécurité en matière de droit et de planification et protègent les PME contre les coûts liés à des interventions et à une régle­mentation excessives de la part des autorités.

La consultation relative au maintien de la hiérarchie du réseau routier est arrivée à son terme. L’Union suisse des arts et métiers usam soutient le projet de l’Office fédéral des routes (OFROU). Celui-ci garantit que les routes affec­tées à la circulation générale conser­vent leur fonction et que les PME ne soient pas entravées par une géné­ra­li­sation du 30 km/h.

L’Union suisse des arts et métiers usam prend connaissance avec satisfaction du résultat du vote sur l'initiative «service citoyen». Le NON clair du souverain est un acte de raison.

L’électorat suisse souhaite que le sol reste le plus fertile possible pour l’in­dus­trie et les entreprises. Il a claire­ment rejeté l’initiative destructrice de la Jeunesse socialiste. Le résultat du vote a valeur de signal: l’électorat a reconnu l’importance de l’esprit d’entreprise suisse pour notre pays. L’industrie et les entreprises créent des emplois, des places d’apprentissage et de l’inno­va­tion. Le démantèlement de leur existence en raison d’une initiative prétendant mener une politique climatique mais visant en réalité à détruire l’esprit d’entreprise et les entreprises familiales a clairement échoué.

Le Conseil fédéral a publié hier sa prise de position concernant le contre-projet indirect de la CSEC-N à l’initiative populaire «Pour une restriction des feux d’artifice». L’Union suisse des arts et métiers usam partage l’avis du Conseil fédéral: tant l’initiative populaire que le contre-projet indirect vont trop loin et menacent les traditions suisses ainsi que l’économie avec une bureaucratie inutile.

L’Union suisse des arts et métiers usam salue le paquet de mesures présenté aujourd’hui par le Conseil fédéral visant à alléger la charge réglementaire pesant sur les entreprises. Le gou­ver­ne­ment répond ainsi aux exigences formulées par l’usam depuis de nom­breuses années et qu’elle a réitérées ces derniers mois. En parallèle, dans ses lignes directrices de la réforme AVS2030, le Conseil fédéral propose une nouvelle augmentation des charges sociales. L’usam appelle le Conseil fédéral à davantage de cohérence.

Avec ses lignes directrices pour AVS2030, le Conseil fédéral confirme un choix clair: alourdir le coût du travail plutôt que s’attaquer aux véritables leviers de stabilisation de l’AVS. Aucune adaptation de la durée de la vie active n’est prévue, alors que les charges imposées aux PME, aux indépendants et aux entreprises familiales augmen­tent fortement. De plus, le Conseil fédéral ignore le mandat du Conseil des États le chargeant d’instituer un groupe d’experts indépendants.

Alléger rapidement et résolument les charges des entreprises et des exploitations agricoles

L’Union suisse des arts et métiers usam et economiesuisse s’opposent à la ratification de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT). Cette convention prévoit des inter­dic­tions de grande envergure et à carac­tère idéologique, limiterait la sou­ve­raineté nationale et lierait la Suisse à un processus décisionnel international. Les associations demandent au Conseil fédéral et au Parlement de continuer à miser sur le dialogue, l’information et l’innovation plutôt que sur les interdictions.

Rendre la formation professionnelle supérieure plus attrayante, instituer un groupe d’experts chargé des questions fondamentales et accorder encore davantage de poids au processus d’accompagnement du choix profes­sion­nel: telles sont les principales mesures dont l’Union suisse des arts et métiers usam a débattu avec les par­te­naires sociaux lors du Sommet de la formation professionnelle. Elle y voit un levier pour garantir à long terme la place essentielle de la formation professionnelle dans un contexte de changements sociétaux.