En une centaine de nouvelles mesures, le Conseil fédéral veut réglementer l’économie et prescrire le mode de vie des citoyens. Qui l’en a chargé ? Personne. Il s’en donne lui-même le mandat, définit les objectifs et, pour les atteindre, élabore des mesures.
Ces mesures engendrent des coûts réglementaires supplémentaires dépassant le milliard de francs et, par là même, portent atteinte à la prospérité et à la qualité de vie. Pire encore : ni la stratégie ni ses objectifs n’ont été approuvés par le Parlement. Tout le projet manque de légitimité démocratique.
L’Union suisse des arts et métiers usam s’élève vigoureusement contre de tels débordements réglementaires. Quant à la manière de procéder, à savoir prendre des mesures sans consulter le Parlement, la plus grande organisation faîtière de l’économie suisse la juge inacceptable.