Le vice-président du PS Beat Jans l'avait déjà évoqué en décembre, dans les colonnes du Sonntagsblick: si la RIE III échoue dans les urnes, le PS exigera la double imposition des PME et des entreprises familiales : une première fois sur leurs bénéfices et une seconde sur leurs dividendes, à 100 pour cent. Le président du PS Christian Levrat confirme aujourd'hui même, dans une interview, ces plans de double imposition des PME. Les entreprises familiales, en particulier, se verraient donc privées de moyens importants à réinvestir. Cette politique désastreuse menacerait l’existence de nombreuses PME et compromettrait des milliers d’emplois.
Le PS prétend avoir lancé le référendum pour défendre les intérêts de la classe moyenne. En réalité, le parti de la lutte des classes prépare une attaque contre les petites et moyennes entreprises suisses. Les plans du PS reviennent tout simplement à supprimer l’allégement fiscal obtenu en 2008 pour les PME, jusqu’alors injustement soumises à une double imposition. Les PME passeraient ainsi deux fois à la caisse. Successions et réorganisations s’en trouveraient à nouveau freinées et entravées fiscalement.
Par son exigence hostile aux PME, le PS montre son vrai visage: il veut sacrifier la classe moyenne et les PME. Pour éviter un tel retour en arrière et renforcer la Suisse, il importe de dire OUI à cette réforme fiscale garante d'avenir!