Ce que fait l'OFEV est dangereux: l'office fédéral ne considère la prévoyance vieillesse qu'à travers la lunette climatique (en ignorant le caractère holistique de la question), la lunette helvétique (en oubliant la dimension globale tant du climat que de la gestion patrimoniale) et la lorgnette du court terme (violant ainsi le principe essentiel à toute réflexion axée sur le développement durable).
Mais surtout, dans cette affaire, l'OFEV agit sans mandat légal. Il met sous pression les caisses de retraite, les incitant à se détourner de la gestion fiduciaire de fortune. Au lieu d'agir pour le bien de leurs assurés, les caisses de pension doivent maintenant agir dans le sens voulu par l'OFEV, alors que cet office n'est ni mandaté pour cette tâche ni doté de l'expertise nécessaire. Et avant tout, il n'y a aucun mandat légal visant à exposer la prévoyance vieillesse à de pareils assauts idéologiques. Ceci est au détriment de tous les assurés.