Augmenter les impôts ne permet en aucun cas de se prémunir contre des risques ou d'en diminuer la portée. Dans son rapport, le Conseil fédéral semble ignorer cette logique élémentaire. Mais ce n'est pas là le seul défaut à relever. Les risques liés à l'endettement hypothécaire y sont exposés en long et en large, avec un luxe de détails et une vision catastrophique quasiment apocalyptique, tandis qu'il est à peine fait mention de ses effets positifs.
Le haut niveau de la fortune nette, en Suisse, permet un endettement relativement élevé. Les hypothèques, en particulier pour les PME, sont la forme la plus importante et la plus simple de finance-ment extérieur à l'entreprise. La propriété immobilière est essentielle à la prospérité et à la qualité de vie en Suisse. Le rapport omet de mentionner tous ces effets et ne les prend pas en considération.
L'usam défend une politique favorisant et garantissant la propriété. Elle s'oppose résolument à toute hausse d'impôts fondée sur des pseudo-expertises aux accents alarmistes.