Bien que l’usam et l’AEPM se soient toujours exprimées en faveur d’une actualisation de la loi sur l’alcool, le rejet de la révision de la Lalc après quatre ans de délibérations avait été accueilli avec soulagement. Il était nécessaire de scinder le projet de révision beaucoup trop vaste et pour aboutir à un consensus. L’usam et l’AEPM soutiennent de ce fait la première révision partielle annoncée par le Conseil fédéral. La Lalc de 1932 se doit d’être révisée en reprenant les points incontestés du projet, comme l’intégration de la Régie fédérale des alcools dans l'Administration fédérale des douanes, la libéralisation du marché de l’éthanol ou encore la simplification des diverses procédures d’autorisation.
Quant à la seconde étape de la révision partielle, l’usam et l’AEPM estiment qu’il est primordial d’éviter toute introduction de nouvelles réglementations inutiles telles que l’augmentation de l’impôt sur l’alcool et l’interdiction de vendre de l’alcool la nuit. L’introduction de ces points pénaliserait le secteur des boissons spiritueuses, qui pâtit déjà fortement du franc fort et du tourisme d’achat.