L’Accord de Paris sur le climat mise sur des mécanismes souples, qui renforcent la coopération internationale. C’est un atout, car c’est la seule manière d’appliquer un régime global et acceptable. La gestion des changements climatiques ne peut être maîtrisée que si tous les Etats coopèrent. L’Accord de Paris s’efforce donc de proposer aux pays des mécanismes souples.
La flexibilité est le maître mot de l’Accord de Paris, car elle permet de combiner les mécanismes de manière individuelle et différenciée. Certaines tendances risquent cependant de transformer cet accord en une réglementation opaque et inefficace. L’usam attend de la délégation suisse qu’elle s’engage en faveur de l’esprit de Paris. Elle critique le fait que l’importance des mécanismes de coopération pour la position suisse ait été réduite tant au niveau du contenu qu’en termes de personnel.
En sa qualité de plus grande organisation faîtière de l’économie suisse, l’usam exige enfin que les mécanismes de flexibilité soient mis en œuvre dans la loi fédérale sur le CO2. Une protection climatique efficace passe nécessairement par des mesures économiques et différenciées.
