Quelles que soient les comparaisons internationales, l’image que donne l’économie suisse reste la même : celle d’une économie verte. Au lieu de le reconnaître, le Conseil fédéral voulait modifier la loi sur la protection de l’environnement. Ce qui aurait non seulement bureaucratisé les mesures volontaires mises en place par l’économie, mais encore rendu leur application plus difficile. Planification étatique, coûts réglementaires et mise sous tutelle ne contribuent pas à préserver l’environnement. Le Conseil national ayant lui aussi déjà rejeté la proposition du Conseil fédéral, la décision de non-entrée en matière prise aujourd’hui par le Conseil des Etats marque l’abandon définitif du projet. C’est un grand « plus » pour l’environnement et l’économie.
En sa qualité de plus grande organisation faîtière de l’économie suisse, l’usam s’engage pour une utilisation efficiente des ressources, car cela va dans l’intérêt même des entreprises. L’accroissement de l’efficacité doit toutefois répondre aux exigences de la pratique et de l’économie. L’usam s’oppose à l’introduction de solutions bureaucratiques, coûteuses et compliquées.