Les grands distributeurs Coop et Migros ont réagi à l’intervention de la plus grande organisation faîtière de l’économie suisse dans le délai qu’elle leur avait fixé. Ils reconnaissent les difficultés d’application de l’ordonnance sur les restrictions de vente. Le Conseil fédéral a lui aussi pris note de ces difficultés. Dans la phase initiale du confinement, il a déjà chargé le SECO d’envoyer un avertissement écrit aux grands distributeurs. L’intervention de l’usam pousse la Conférence des chefs des départements cantonaux de l’économie publique (CDEP) à agir. Celle-ci s’est engagée de manière contraignante à renforcer les contrôles dans les cantons. Le Comité directeur de l’usam a débattu de l’évolution de la situation et décidé de renoncer à intenter une action en justice.
Selon le Comité directeur de l’usam, la cause principale de ces distorsions de concurrence inacceptables réside dans la manière imprécise dont est conçue l’ordonnance COVID-19. Au lieu de laisser toute la branche du commerce ouverte, le Conseil fédéral a voulu restreindre les gammes de produits. En l’occurrence, la mise en œuvre ne peut être qu’améliorée. C’est la raison pour laquelle l’usam se concentre sur les corrections dont doit encore faire l’objet l’ordonnance et sur le soutien qu’elle apporte à ses organisations membres pour les aider à surmonter la crise.